Saint-Sacrement

Le jour où on immolait l’agneau pascal… Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.

Quand Jésus nous donne pour la première fois son Corps et son Sang Il en choisit le jour et cela n’a pas échappé aux premiers chrétiens, l’évangéliste saint Marc le souligne… Il le fait pour nous.

En fêtant le saint-sacrement du Corps et du Sang du Christ notre Seigneur nous sommes invités à faire grandir notre foi dans le mystère de l’Eucharistie, à mieux vivre ce que nous célébrons au minimum chaque dimanche.

Approfondir la connaissance et grandir en reconnaissance pour un don si grand, si divin. Jésus ne fait pas semblant de nous aimer et Il veut nous faire participer à son amour, au don de Lui-même. C’est la messe, l’Eucharistie qui nous le permet : elle perpétue jusqu’à la fin des siècles le sacrifice de Jésus, le don total de sa vie sur la croix par amour pour nous.

 Le jour où on immolait l’agneau pascal.  En mémoire de la sortie d’Egypte et de leur libération de l’esclavage, les hébreux rejouaient en quelque sorte la nuit pascale, la nuit de leur passage vers la terre promise. Le sang de l’agneau avait été le signe de leur alliance avec Dieu. Pour un juif le sang, c’est la vie. Ce qui n’était que symbolique Jésus le réalise dans son propre sang sur la Croix. En offrant son Sang le jeudi saint, dans la célébration de la première messe, Jésus porte à son achèvement le sacrifice de l’agneau. C’est Lui l’Agneau véritable, l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, Celui que je vous présenterai tout à l’heure : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, heureux les invités au festin des noces de l’Agneau. »

L’Eucharistie est une noce, une alliance. Dans une alliance, les alliés, ce qui s’unissent  dans un même objectif, le même projet, partagent la même vie. Dieu veut nous partager sa vie, Il veut nous faire participer à sa vie divine. Celui qui me mange vivra par Moi avait annoncé Jésus à Capharnaüm.

L’amour est inventif, l’amour de Jésus ne connaît pas de limite, il se donne sans mesure. Ce que Jésus fait la veille de sa Passion donne tout son sens au sacrifice de la croix. Sans l’Eucharistie, sans les paroles de la consécration, Ceci est mon Corps, ceci est ma Sang la Croix ne serait qu’une mort ignominieuse, un échec de la mission de Jésus. La veille de sa Passion Jésus anticipe et rend présent son sacrifice, le don de Lui-même jusqu’au bout. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie. C’est un don volontaire : Ma vie nul ne la prend, c’est Moi qui la donne.

A cet amour nous devons répondre par un plus grand amour. L’ami de Jésus veut correspondre au don infini que Jésus fait dans chaque messe. Au don de Jésus, il n’y a que notre don en retour qui soit à la hauteur.

Présence. L’amour ne tolère pas la distance. Il rapproche, il s’approche.

Préparation. Faites-y pour nous les préparatifs. Etat de grâce, désir, dispositions intérieures et extérieures.

Ponctualité. Chaque dimanche et dès le début.

Conscience.

*Que nul ne le mange sans l’avoir d’abord adoré. Saint Augustin

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